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Rencontre dédicace avec Patrick Fort
juillet 28à10 h 00 min - 18 h 00 min
« Moi, tu sais, ce que j’aimerais, juste, c’est revoir une forêt. Comme elles existaient avant. Ici, tout est détruit. Ils tuent même les arbres. Eux aussi, pourtant, ils n’y sont pour rien. »
Léon Duvignac et Léopold Pujo, deux amis d’enfance, quittent pour la première fois leur village natal pour être projetés dans le brasier infernal de la Grande Guerre. Plus de cent ans après, François hérite d’un mystérieux carton. Il y découvre un carnet rédigé par son aïeul, Léon, contenant ses souvenirs de guerre. Dès lors, il n’aura de cesse de traquer la vérité pour rétablir l’honneur d’un homme oublié par la France.
Roman sur la mémoire collective et les souvenirs intimes, la culpabilité et le rachat, Là-bas, la forêt m’attend est un hommage vibrant au pouvoir des mots capables de consoler et de réparer.
Né en 1970 dans les Hautes-Pyrénées, Patrick Fort vit à Mont-de-Marsan depuis une vingtaine d’années.
« Bibliovore », passionné de littérature, il ne conçoit pas sa vie sans lire et sans écrire. Car ces deux passions sont indissociables. En effet, elles se nourrissent l’une de l’autre. Autre passion : l’Histoire. Pas l’officielle, la « politiquement correcte», remâchée et lissée, conformiste et rassurante. Mais plutôt celle que l’on tait et dissimule, qui sort des sentiers battus, qui dérange, qui dévie de ce que l’on nous a appris.
Patrick Fort a publié en 2012, après deux ans de recherche, son premier roman « Après Nous : Celestino Alfonso, Groupe Manouchian » (Prix Reconnaissance Littéraire).
En 2018, il publie « Le Voyage à Wannsee » puis, « Le Foulard rouge » en 2020, aux Éditions Gallimard, qui connaît un beau succès en librairie. Il y évoque le camp d’internement de Gurs, dans le Béarn, par le prisme d’une histoire d’amour que le protagoniste, Gionvanni Fontana, contraint de retourner sur les lieux cinquante ans plus tard, n’as pas réussi à oublier.
« Il y a du romanesque dans le récit composé par Patrick Fort. Tout autant qu’une formidable restitution de la vie dans le camp et ses alentours. » (L’Humanité)